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S’il est une observation que l’on peut faire en 2014 sur les artistes français (artistes peintres, plasticiens, sculpteurs, photographes, etc.), c’est bien celle de leur individualisme…

Moi, moi, moi !

Moi face aux galeries… Moi face aux autres artistes… Moi face au marché international…

Je développe dans l’article qui suit.

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L’artiste face aux galeries !

Dès qu’il le peut, l’artiste « shunte » la galerie même si la vente a pu se réaliser grâce au travail du galeriste.

Attitude inconcevable pour d’autres européens tels les Allemands ou les Anglo-Saxons, ou des Américains!

En France, les artistes n’hésitent pas à entrer en concurrence avec leurs propres galeries en oubliant que ce n’est que sur un partenariat fidèle et respectueux que peut s’appuyer le marché de l’art, et qu’artiste et galeriste doivent réciproquement se soutenir.

 

L’artiste face à ses pairs !

L’attitude de l’artiste dit d’atelier peut alors se résumer en ces mots : distance, isolement, individualisme, voire rivalité.

Nous sommes loin des groupes d’artistes des années 70 comme SUPPORT/SURFACES ou ARTPLASTIX. Pour se faire connaître, ceux-ci avaient compris qu’il fallait s’unir et que les groupes et les courants avaient plus de poids que les individus.

Aujourd’hui, plus de groupes mais des réseaux sociaux qui peuvent apparaître comme le ciment qui va unir des artistes entre eux, qui va les souder afin qu’ils puissent devenir le Mouvement qui rayonnera sur le marché international.

La bienveillance à l’égard de l’autre, la reconnaissance de son talent au sein d’un sincère travail de groupe, toujours dans un questionnement commun, voilà qui doit pouvoir faire avancer l’artiste et l’armer pour  affronter la scène internationale.

Les artistes “urbains” sont un excellent exemple de ce travail d’équipe et à la différence des artistes d’atelier, ils sont plus enclins à développer leurs réseaux rapidement. L’interférence heureusement n’effraie pas tous les créateurs et j’ai pu le vérifier grâce à 2 street artistes, deux artistes qui connaissent et apprécient mon travail.

 

BON A SAVOIR

L’artiste peintre JM Robert a recommandé mon travail pictural à une organisatrice d’événements artistiques reconnue sur la Côte d’Azur. Il a su mépriser la pensée négative qui l’aurait conduit à se taire pour surtout ne pas permettre à un pair qu’il apprécie de profiter de ce contact.

Plus tard, ce sera le street artiste Noe Two qui citera mon travail et mes recherches au cours d’un échange professionnel.

Ces aventures restent encore anecdotiques en France, où les artistes d’atelier jouissant d’ « un peu » de notoriété se posent en rivaux les uns des autres. S’affronter au lieu de marcher de front.

 

L’utilité d’un blog artistique

Sur mon blog, je tente de casser cette attitude en développant un mouvement de confiance au moyen d’articles « coup de cœur » qui mettent en lumière des artistes dont je connais et apprécie le travail.

J’entre dans l’évocation et la mise en lumière d’autres peintres photographes, plasticiens, sculpteurs… Tous des professionnels en exploration de leur talent. Je sais même que des galeristes ou autres professionnels du monde de l’Art et de la Mode consultent mon blog régulièrement pour cette rubrique.

Et puis du blog (espace virtuel), j’ai eu envie de passer au réel et enfin mettre en situation cette confiance !

 

Créer l’occasion de se rencontrer

« Briser l’individualisme français ! » Une tendance qu’avec l’artiste peintre Argadol nous avons eu envie de développer.

Nous formons le projet de donner vie à un événement privé intitulé « Entre Artistes » qui, comme son nom l’indique, permettra à des artistes (et uniquement des artistes : artistes peintres, plasticiens, sculpteurs, etc.) de se rencontrer pour échanger lors d’une soirée ou d’un goûter. Juste se retrouver, ensemble, à “la cool”, autour d’un verre ou d’un café.

La première édition aura lieu à Paris.

Nous formons l’espoir que les artistes voudront se déplacer et qu’ils trouveront là une réelle utilité et un vrai sens à se rejoindre. Le partage fait émerger la confiance,  la compréhension, la reconnaissance, ces raretés qui, mises en synergie, peuvent constituer une indubitable force créatrice.

La solitude des artistes français aujourd’hui les affaiblit,  les amenuise.

 

« un artiste, même s’il vit mal, même s’il ne vend pas, a toutes les chances d’inscrire son œuvre dans la durée, si son talent est apprécié par les artistes de son temps à défaut de l’être du grand public »

– Grands et petits secrets du monde de l’Art, Danièle Granet et Catherine Lamour, Ed. Fayard.

Un ouvrage que je vous recommande vivement.

    Bannière Géant des Beaux Arts    

28 commentaires

  1. @Yan.F : Merci 🙂

    @Véronique : Merci 🙂

    @Ronie Kerdano : C’est une idée qu’il faut développer à toutes les villes et vite !!!

    @Isabelle : Merci 🙂

    @Qat : Merci pour ton partage d’expérience et ces quelques détails.
    On vit tous un peu la même chose finalement, c’est pour cela qu’il faut éviter de rester solitaire.

    @Troll : Bien dit ! Pas si troll que ça finalement 😉

  2. Oui c’est clair que l’artiste est enfermé dans l’individuation, à l’image de tous les citoyens, divisés… victimes d’une tendance naturelle de tout système, diviser pour mieux régner, empêcher le changement puisqu’il est au pouvoir… Je partage cette idée qu’il revient aux artistes de réinventer des alternatives, je dis réinventer car les modes collaboratifs existent depuis l’origine, il n’y a que la technique qui change…

  3. Bonjour Amylee
    merci pour cette prise de position généreuse. J’ai participé au salon Art3f Lyon récemment et j’ai été choquée par la “concurrence” entre artistes. Il me parait ridicule de penser que l’on peut voler un client à un autre artiste tellement l’appréciation d’une oeuvre est personnelle mais cela ne semble pas être le cas des autres. Sans parler de galeristes indélicats qui kidnappent des visiteurs venus pour rencontrer un artiste, oui vrai vu de mes yeux vu, qui retiennent les visiteurs jusqu’à la fermeture l’empêchant d’aller jusqu’au stand de l’artiste qui les a invités car il a cessé de collaborer avec la galerie.
    Mais aussi j’ai apprécié l’entraide entre les exposants pour assurer le stand pendant les pauses, les petits services, prêts de matériels etc…
    Donc comme dans tous les domaines , dans le milieu artistique beaucoup de gens agréables et une petite minorité de désagréables qui polluent l’ambiance.
    Pour les galeries, je crois que les artistes qui ont eu la mauvaise expérience d’une galerie qui ne fait pas son travail de réseau et qui vendent a leur propre réseau pendant l’expo, ont du mal à verser 50% de leurs ventes.
    Merci pour ton partage, je serai moralement présente (depuis la montagne à 700km de là)
    cordialement

  4. Oui quelle bonne idée, ce serait top de se rencontrer ! t’es conseils me sont d’une grande utilité ! Merci

  5. Un café des artistes, un rendez-vous de partages, d’échanges et d’élaborations de projets collaboratifs. Très belle initiative ! Le partage est enrichissant et tout simplement agréable. Si le timing le permet, je serai des vôtres dès la première date avec grand plaisir !
    Merci et félicitations pour l’initiative !
    Ronie

  6. Merci pour ce partage !! J’adhère complètement à ton idée. J’essaierai d’y être

  7. Respect Amy Lee, super article, félicitations pour l’initiative, j’en serai…

  8. @Aurélie CDV :
    – Pour les rdv entre artistes, j’en parlerai dans un prochain article blog.
    – Quand un artiste entre en concurrence avec son galeriste, c’est qu’il récupère les clients venant de la galerie en proposant ses œuvres moins chères afin de récupérer la vente en direct et d’éviter ainsi de payer la commission qui est destinée au galeriste.

  9. J’adhere completement à cette idée de se retrouver entre artistes! Cela ne peut être qu’enrichissant et convivial!
    Je connais déjà ce genre de procédé (auquel je participe) mais pour les croqueurs du métro ou les voyageurs. (J’adore!) Effectivement cela manque dans le monde artistique au sens large.
    j’y participerai avec grand plaisir! Cela sera quand ?

    Dans ton article, tu dis que des artistes entre en concurrence directe avec leur galerie. Mais de quelle manière ?

    Pour ce qui est des recommandations, c’est clair qu’en partageant on obtient plus. Avec des amies proches également artistes -carnettistes dans le même domaine, on n’hésite pas à se refiler des plans, se recommander ou se donner du travail en partageant un événement. C’est toujours un réel plaisir et une preuve de confiance. (mais certes que l’on ne peut faire avec n’importe qui)

  10. J.Poels : Merci, j’aime beaucoup vos commentaires. Ils sont toujours très justes et complets. A l’occasion faudra vraiment qu’on prenne un café ensemble !

    @Michaëlle : On est d’accord, le livre parle des grosses pointures de l’art mais c’est aussi un bon révélateur de cette tendance qu’on peut sentir chez tous les artistes français.

  11. …la vente, c’est encore autre chose. On peut exposer beaucoup, être apprécié et reconnu et vendre assez peu.Et cela est aussi vrai pour les artistes très cotés, sauf que vendant plus cher, ils tirent leur épingle du jeu.
    C’est d’ailleurs l’une des difficultés que l’on rencontre dans la gestion de événements auxquels on est tenté de participer: Trouver l’équilibre entre la charge que cela représente (organisation, temps, coûts..), la notoriété que l’on en tire, l’expérience qu’elle apporte et qui nous fait avancer, et les probabilités de vendre (je ne parle pas des concours évidemment);
    L’idée de se retrouver et d’échanger entre artistes présente un intérêt déjà par l’échange que cela peut générer (à condition qu’il existe) en matière d’approche, de réflexion, d’expérience, que ce soit évidemment concernant “les bons plans”, mais je dirai surtout nos travaux, nos réflexions sur l’art, la manière dont on voit et transcrit, ce que l’on projette…C’est ainsi que l’on s’enrichit, et peut-être même que les artistes ont une chance de se trouver des intérêts et des affinités qui permettent d’avoir ensuite des échanges pratiques, des projets éventuellement ensemble avec les uns ou les autres.Cela signifie échanger assez pour se trouver des affinités ou pas, des intérêts communs ou pas,admettre que qu’il puisse y avoir des sympathies (au sens littéral) ou pas, des démarches compatibles ou pas… et que des groupes se dessinent… ou pas. Sans cela, une réunion entre artistes risque de n’être qu’un goûter entre professionnels, avec juste l’échange de quelques adresses, et ne pas déboucher sur grand chose.
    C’est peut être pour cela qu’il n’est pas si évident d’organiser ce genre de rencontres, mais peut-être faut-il commencer par ne pas trop en demander et laisser les choses se faire comme elles viennent? Je pense qu’Amylee et son ManagUer doivent avoir quelques idées à ce sujet…:)

  12. @Stéphanie Roux : Ces rencontres sont surtout pour échanger in real life et se côtoyer comme souvent nos toiles se côtoient sur les murs des galeries.

    @Raymond : Les groupes et réseaux sociaux ne sont pas suffisants. Il faut passer au réel à un moment donné. Y’a rien de mieux pour tisser des liens forts.

    @Issartial : Que de belles initiatives et de projets de bonnes énergies. Surtout ne lâchez rien, continuez ainsi.

  13. Je ne peux qu’adhérer à ce qui est dit sur cette page.
    Dans ce monde très formaté, où l’attitude exigée est le like enthousiaste des réseaux sociaux, il fallait une blogueuse “installée” pour pouvoir développer ce thème sans être taxé de négative. Pourtant il y aurait beaucoup à faire pour aller de l’avant et améliorer la situation des uns et des autres.
    Chère Amylee, vous avez été témoin d’une tentative de fédérer quelques artistes autant d’un simple projet commun à destination d’une galerie parisienne. Sur les trois contacts en retour, vous seule avez eu la gentillesse de répondre à mon offre après en avoir eu le détail.
    Quant aux autres, peur de s’associer à un profil différent du leur(âge, parcours, style….)? Crainte de la concurrence dans une vision étriquée de la réussite?Peur de se voir “piquer” ses idées, voler son talent…?De donner une mauvaise image non conforme au profil “artistiquement correct”?…
    On aurait pu imaginer que la curiosité soit le premier moteur des artistes et que je reçoive 50 messages de demande d’info;mais il semblerait que la “sécurité” soit le premier réflexe, suivi par “j’en tire quel bénéfice immédiat”, peut être après tout en adéquation avec les valeurs de notre société?
    je ne suis pas étonnée que vos bonnes surprises viennent d’artistes du street art. Là on est ailleurs. Personnellement c’est aussi pour cela que j’en fait et que j’en ferai toujours. Il y règne encore le goût du risque, des copains, du gratuit dans ce sens où l’on sait que l’on crée sans retour et que ce sera détruit sans bénéfices ni “droits à…”
    On y trouve l’esprit de de celui qui passe en souriant à celui qui, capuche sur la tête, se dépêche de taguer avant que d’être fiché via une caméra de vidéo surveillance;
    Alors oui, si vous organisez un moment entre artistes, j’en serai, car c’est déjà ce que je tente de faire de manière informelle avec ceux que je rencontre, et s’il faut donner un “coup de main”, vous pouvez compter sur moi;

  14. Je suis en train de lire le livre que vous citez qui est excellent. Mais il est surtout question des artistes de renom, ceux dont la cote est élevée et qui ont donc une petite chance d’exister pour le marché international de l’Art. Ce qui n’est pas le cas de la grande majorité des artistes français. En région, être reconnue par certains de nos pairs, se réunir est une chose bien ; je l’ai vécu. Mais elle n’a permis l’an dernier à aucun d’entre nous, malgré plusieurs expositions, de vendre nos oeuvres. Quant aux galeristes de notre ville, ils ne soutiennent que des artistes étrangers… Problème que soulève d’ailleurs le livre que vous citez. Je vous souhaite cependant beaucoup de succès !

  15. Je peinture, mon mari peinture ! Pourquoi je dis “peinture” ou “peinturation” ? Parce que nous peignons pour le plaisir, que la peinture prend une grande place dans notre vie, mais nous ne vivons pas d’elle ; parce que nous sommes des amateurs, parce que nous aimons la peinture, la sculpture, les artistes tout simplement.
    Je confirme qu’il y a beaucoup d’individualisme. Je parle en connaissance de cause. Avec mon mari, nous avons organisé la 1ere biennale de la sculpture de Vourles (69), nous avons organisé la 1ere expo multi-arts (toujours au même endroit), nous assistons à nombre de salons, expo, etc…. Nous aimons les artistes, ils le ressentent assez bien.
    Nous avons subi l’écrasement par des artistes apeurés par la concurrence …. c’est incroyable !
    Je partage beaucoup par mail ou via Facebook quand il y a des expos, individuelles ou pas car chacun a droit à sa chance de montrer son travail. J’ai eu la chance d’exposer 2 années de suite, mais cela ne m’a pas empêchée d’informer tous mes contacts des autres expos.
    Dommage que votre rdv se passe à Paris, car ça aurait été un plaisir d’y participer afin de rencontrer encore des artistes.
    Marie

  16. C’est une très belle initiative. J’habite un peu loin pour y participer, mais j’espère que la rencontre parisienne sera un grand succès. Je fais partie d’une association “Arts Sinagots” près de chez moi dans l’un des objectifs est de provoquer des rencontres entre artistes notamment par des expositions collectives.
    Mais institutionnaliser un RDV artistique dans un lieu convivial est une idée intéressante… La tendance “individualisme” de mon point de vue évolue positivement avec les réseaux sociaux. Il suffit de voir sur Facebook le nombre de groupes ouverts d’artistes ou sur Twitter …

  17. Je fais le même constat … et mon ressenti est encore plus fort en tant que jeune artiste, les réseaux sont très très fermés et les échanges sur les techniques, les formations, les bons plans sont tout de suite considérés comme un risque “concurrentiel” …

  18. @Ysa : Je n’ai qu’une envie que la tendance se propage à d’autres régions.

    @Céline : Ça peut être super ! C’est une première édition peut-être que cela ne sera pas un succès.

    @LennyJolie : Merci beaucoup. ^__^

    @Rougier : N’hésite pas en faire de même dans ta région et à provoquer les rencontres artistiques.

    @AstorgAudrey : J’espère surtout que les artistes auront envie de se rencontrer, car l’idée ne fait pas tout… La tendance individualiste est bien présente et empêche certains de bouger ou d’aller vers l’autre.

    @Sosso : J’espère que tu seras disponible.

    @Sandra : Bretagne, mais n’hésite pas à provoquer les rencontres dans ta région !!! Il faut faire bouger les choses!!!

    @JennyR : C’est bien d’avoir eu l’idée de se regrouper. Tu trouveras bien quelqu’un d’autre avec plus d’affinités ^_^

  19. Je ne suis pas loin, je serai ravie de participer si je le peux! En tant qu’artiste, je me sens seule. J’ai déjà proposé à quelqu’un d’essayer de se voir pour créer quelque chose car on est plus fort à plusieurs, mais ça ne l’a pas intéressé.
    Bises

  20. je pense que tu as résumé ce que nous vivons au quotidien même si heureusement il existe des artistes généreux , j’ai la chance d’en connaître (peu il est vrai…)…il faudrait étendre ces rendez vous artistiques à d’autres régions et nous pourrions ainsi informer sur les “bons plans” près de chez soi….
    oh mais c’est très motivant tout ça!!
    d’ailleurs j’expose à Paris au GMAC du 1er au 5 mai je serai ravie de parler de ma région : le Béarn (entre Pau et Bayonne)…

  21. Mais oui mais c’est biensûr ! les beaux échanges existent tout de même , il faut creusé un peu plus qu’ailleurs …
    c’est dommage …car la communication élève la pensée !!!
    Paris est un peu loin pour moi mais pourquoi pas un jour en Bretagne .

  22. Article EXTRA …sur ce coup là tu fais un peu chef de fil d’un nouveau mouvement qui serait entrain de naitre après le street art…un mouvement axé sur la communication virtuelle….. et réelle!! 😉 ..l’échange 😀 (y)

  23. Bonjour Amylee, merci pour cet article très intéressant.

    Pour ma part, pour le moment côté peinture j’ai fais plus de rencontres avec des personnes ouvertes qu’individualistes (à moins que je ne m’en rende pas compte) et où l’échange était présent. En revanche côté infographie j’ai plus eu ce ressenti. Comme un esprit de compétition où chacun veut absolument être le meilleur, comme-ci aider un semblable ou admettre la qualité de son travail n’était pas quelque chose à faire pour pouvoir avancer.

    Chouette idée pour le goûter, je ne suis pas tout près de Paris non plus, mais j’espère pouvoir y passer prochainement.

  24. Tout çà est tellement vrai, que l’on soit professionel ou amateur on ressent la même chose dans ce milieu artistique.
    Tu as le courage de l’evoquer et je trouve cela vraiment super.
    C’est une très belle idée ce rendez-vous artistique, dommage que cela ne soit pas dans ma région, sinon je serais venue.

  25. Comme je suis d’accord avec toi! C’est tellement dommage cet individualisme comme tu dis! Je suis très frustrée de ne pas trouver de groupes d’artistes plus soudés, qui s’entraident. Il y a des regroupement, mais pour les locaux etc…mais au fond ca reste toujours chacun pour soi et cela est dommage. Quant aux reseaux sociaux style facebook, c’est cirage de pompes à tout va pour mieux te berner, je trouve :-S

    C’est une des raisons qui me font apprécier ton blog que j’ai decouvert depuis quelques mois seulement. Je te trouve très ouverte envers les autres, tu donnes beaucoup dans tes articles. 🙂

  26. Beaucoup de vérités dans cet article. Je suis intéressée par les rencontres entre artistes, c’est une bonne idée; et comme je ne suis pas loin de Paris, je vais essayer de venir.

  27. Comme je regrette que Paris soit si loin ! Je serai venue avec grand plaisir à votre évènement privé 🙁
    Bel article Amylee 🙂

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