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Vous prévoyez d’expédier une œuvre artistique prochainement dans un paquet fait-maison ? Mis à part le scotch et le carton, il est clair que pour optimiser sa protection, il faut s’équiper un peu plus.

Pour vous faciliter la tâche, je vous propose une “liste modèle” à avoir sous la main. Une liste non-exhaustive pouvant servir de guide d’achats car comme chacun sait :”qu’il vaut mieux savoir ce qu’on cherche quand on commence à chercher“. Quel gain de temps, vous ne trouvez pas ?


1/ Crayon graphite

Le crayon graphite reste l’outil numéro 1 pour écrire, tracer des repères et dessiner le modèle d’une boîte qu’on souhaite confectionner avec du carton.


2/ Règle métallique XXL

Pour tracer, plier et couper, la règle évite bien des loupés. Les très grandes règles métalliques de 80cm sont très appréciables pour la réalisation d’un paquet fait-maison.


3/ Cutter

Pour couper des traits droits et nets en un seul geste.


4/ Papier gras

Pour toutes les peintures à l’huile, il est recommandé d’éviter l’application du papier bulle directement sur la surface du tableau. Les bulles risquent de coller et de laisser des marques irréversibles.

Protégez d’abord la surface peinte avec du papier gras (papier paraffiné ou ciré utilisé en cuisine) et posez ensuite le reste des éléments pour terminer votre emballage.


5/ Coins en mousse

Pour protéger les 4 coins d’un tableau ou d’une oeuvre encadrée.

Sur un tableau peint à l’acrylique, les coins en mousse peuvent être directement posés.

Sur un tableau à l’huile (toujours plus sensible) je conseille de mettre avant du papier gras.


6/ Carton double ou triple cannelure

Matériau léger, solide et facile à travailler pour confectionner une boîte, le carton est recommandé pour les expéditions n’excédant pas 25 kilos.


7/ Papier bulle

Pour envelopper une oeuvre ou pour la caler dans sa boîte.


8/ Ruban adhésif

Le papier crêpe adhésif est très pratique parce qu’il se déchire facilement avec les doigts. Je l’utilise principalement pour fixer l’emballage autour de l’oeuvre ainsi il n’est pas nécessaire d’utiliser une lame pour déballer. Je réserve l’adhésif marron dit de déménagement pour renforcer l’extérieur de ma boîte carton.


9/ Film étirable

Très pratique avec son dévidoir manuel, le mini rouleau peut remplacer l’adhésif crêpe pour maintenir l’emballage autour de l’oeuvre. Électrostatique, le film se fixe tout seul très facilement.


10/ Intercalaires

Je préfère toujours optimiser la sécurité d’une oeuvre en ajoutant des intercalaires rigides à l’intérieur de ma boîte (isorel, médium, carton plein rigide premium, carton mousse, carton gris, ou polystyrène), pour protéger le recto/verso d’un tableau ou pour séparer plusieurs œuvres entre elles.


11/ Rembourrage

Pour caler l’œuvre dans la boîte afin que rien ne bouge. On peut confectionner du rembourrage avec de vieux journaux, des magazines déchirés, des chutes de papier bulle ou des vieux tissus (attentions aux odeurs incrustées parfois dans certains vieux tissus qui peuvent rebuter à l’ouverture de la boîte).


12/ Film étirable (grande largeur)

Pour emballer, protéger, entourer ou fixer l’extérieur de la boîte carton et éviter tout risque d’humidité et de poussière.

A NOTER: Avec le temps j’ai appris à découvrir les gestes des transporteurs, alors j’ajoute toujours de grosses bandes de scotch marron sur les tranches de mes paquets afin qu’ils puissent plus facilement glisser sur le sol.


13/ Pochettes plastiques

 

Certains paquets sont amenés à passer la  Douane, ils doivent alors être équipés de documents spécifiques. Facilitez donc l’accès de ces documents en apposant sur les flancs de la boîte carton des pochettes transparentes à ouverture facile.


14/ Marqueur noir

Pour écrire en grosses lettres capitales et bien lisiblement l’adresse du destinataire. Son encre permanente permet de résister à l’eau.

A NOTER: Facilitez le travail du transporteur par un paquet immédiatement identifiable.


15/ Caisse en bois

Pour toutes les œuvres fragiles ou très lourdes, l’emballage en bois est souvent apprécié. Le caisson s’achète généralement tout fait, peut être réalisé sur-mesure ou confectionné chez soi si on dispose du matériel nécessaire.


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DISCLAIMER : cet article est une collaboration sponsorisée. Je fais partie des artistes référents qui utilisent le matériel proposé par Le Géant Des Beaux-Arts – France et GreatArt – United Kingdom. Vous venez de lire mon article issu de cette collaboration. Au risque de me répéter, sachez que j’apprécie les marques distribuées par ce partenaire depuis des années, et que je suis convaincue de la qualité du matériel destiné aux artistes et aux personnes créatives. Même si cela paraît logique, je précise que je suis LIBRE sur la thématique et le choix des produits mis en avant, LIBRE sur le contenu, LIBRE de donner mon VÉRITABLE avis, et c’est également pour cette raison que ce partenariat est important car je peux donner libre cours à mon imagination et ainsi proposer du contenu frais et de qualité. 

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11 commentaires

  1. Bonjour Amylee !

    Super article, vraiment, une pépite !

    Selon votre expérience, quel est le budget moyen pour emballer ainsi une oeuvre, disons une peinture à l’huile d’environ 80×80 cm (je cherche à établir une estimation moyenne) ?

    Merci d’avance pour votre réponse, et encore merci pour cette fiche technique très complète !

  2. @annie: les documents sont fournis par les transporteurs (lors de la réservation de l’expédition ) et en règle générale ils expliquent tout et surtout quel papier doit être accessible sur le paquet (facture,etc) et en combien d’exemplaires. Pas de souci

  3. Bonjour Amylee merci pour cet article, j’aimerais savoir quel genre de document doivent être inclus dans les pochettes plastiques pour les douanes ? As-tu un lien des fois pour expliquer le tout ? Merci à l’avance !

  4. @Pauline : Avec plaisir, cette liste est très pratique, tu verras !

    @Sandrine P: Je suis ravie si tu as trouvé ton bonheur en passant par ici 🙂

  5. @Hélène : Merci infiniment 😀 les rectifications ont été apportées.
    Je lis beaucoup de blogs américains et je vis également en Angleterre, je fais très attention à ne pas prendre de mauvaises habitudes. Je ne veux surtout pas devenir comme JC Van Damme alors tu as eu raison de pointer du doigt ces 2 fautes. 🙂

    @Michèle : Merci je suis ravie 😀

  6. Merci Amylée, vraiment très intéressant. Ces conseils clairs, nets et précis donnent de la valeur ajoutée.
    En tant que linguiste (double casquette artiste-peintre et traductrice trilingue), je voudrais porter ton attention sur certaines fautes.
    Dans le but d’éviter la soi-disant “ringardise”, on en arrive à des aberrations grammaticales.
    Dommage quand le style et la langue sont par ailleurs, sur ce blog, portés à un niveau très élevé et agréable à lire.
    Coins en mousse = correct. Coins mousses = doublement incorrect(le “s”).
    Emballage en bois = correct. Emballage bois = anglicisme.

  7. Merci Amylee pour ces explications riches et très intéressantes.tout ce que tu m’envoies me fait chaud au coeur et m’encourage à travailler et à explorer à fond ce domaine qui me fascine,le domaine de la peinture.Merci,merci.

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