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A la manière d’un exercice de style aux constructions toujours plus virtuoses, Alexander McQueen met son exceptionnel savoir-faire au service de nouvelles silhouettes entre humour et agressivité. Tailleurs pied-de-poule ou pied-de-coq comme un clin d’oeil au New-Look de Dior ou aux petits ensembles de Chanel. C’est très beau mais étrange !

L’imagination est à l’œuvre. On croise des tailleurs cuir gainé, plus loin des drapés arlequin, sur la soie rouge, un motif pied-de-coq noir se transforme en un vol de corbeaux. Des « robes oiseaux entièrement couvertes de plumes », une blanche aux ailes fermées comme un sarcophage et une autre noire, aux ailes déployées. Plumes, poils, plastiques, effet serpent, paillettes, clous, anneaux, volumes bouffants… Tout est décliné de façon spectaculaire !

Les silhouettes ont des bouches de poupées gonflables, rondes, surdimensionnées et laquées de rouge ou de noir. Des sourcils effacés sur leurs visages blanchis. Les coiffes sont composées de canettes emballées dans du plastique poubelle, d’abat-jour, d’un enjoliveur de voiture et d’une cage à oiseaux défoncée… Résultat : une sensationnelle prouesse d’inspirations recyclées !

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10 commentaires

  1. Waou : mention spéciale au mélange pied-de-coq / pied-de / poule et autres gallinacées ! Superbe !

  2. @Tode et Orange Mécanique : Cet hiver, je sens que je vais piocher dans le défilé d’A. McQ. pour ma collection de tableaux.

    @The ManagUer : Des silhouettes, on va dire 😉

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