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Il y a quelques semaines de cela, j’ai eu besoin de confectionner des dream catchers pour un shooting avec mes tableaux. Je me suis alors servie de ce que j’avais à portée de mains dans mes placards, en récupérant des petites choses de l’atelier. Une idée Récup’ & Déco comme j’aime partager avec vous.

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La légende raconte :

Un attrape-rêves dit capteur de rêves (ou dream catcher en anglais) est un objet artisanal facilement reconnaissable. Il est constitué d’une lamelle de bois souple finement cintrée formant une goutte ou un cercle et d’un tissage étonnament régulier représentant une fleur (ou une étoile) percée en son centre.

Dans la légende amérindienne Ojibwé (prononcé Ojiboué), on dit que l’attrape-rêve ne doit être touché que par la personne qui le confectionne ou offert par celui qui l’a fabriqué.

Selon toujours la croyance populaire amérindienne, l’attrape-rêves agirait comme un filtre. En attirant les songes du dormeur, il capturerait les images perturbantes et les brûlerait aux premières lueurs du jour. Les beaux rêves sont relachés par le trou central et retombent en douceur sur les plumes et les franges pour glisser jusqu’au rêveur.

Le saviez-vous ?

Les éléments décoratifs constituant un dreamcatcher sont généralement naturels et possèdent tous une symbolique bien précise.

  • L’anneau représente le cosmos
  • La toile fragile évoque l’instabilité de nos certitudes et les apparences trompeuses.
  • Les perles transparentes et brillantes réprésentent la rosée du matin
  • Les perles de couleurs réprésentent l’araignée protectrice, animal totem qui permet la créativité selon les amérindiens.
  • Les plumes représentent la légèreté, la douceur, l’air. Elles captent et redistribuent les énergies bénéfiques.
  • Et bien d’autres symboles encore…

A NOTER : On ne vous dira rien si vous utilisez ou détournez du plastique dans la fabrication de votre dreamcatcher.  En création, il vaut mieux recycler que jeter !

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Le Matériel suggéré :

  • un cerceau en bois, plastique ou métallique (ex: tambour à broder, armature d’abat-jour ou couronne de fleurs…)
  • des rubans, dentelles, plumes, pampilles, etc
  • des perles transparentes et de couleurs
  • de la ficelle de différentes grosseurs
  • une paire de ciseaux
  • une aiguille

A NOTER : Si comme moi vous avez de vieux colliers cassés ou non-utilisés trainant dans un tiroir, c’est l’occasion de les réutiliser.

PRATIQUE : Les tambours à broder ou tisser en bois sont munis de trous ou d’encoches qui empèchent les noeuds de glisser lors de la confection de la toile.

 

Résultat en images :

SUPER ASTUCE : Pour les armatures lisses (en métal ou plastique), il est préférable de recouvrir le tour du cercle par un ruban ou une ficelle, pour éviter le glissement des noeuds.

SUPER ASTUCE : pour faire tenir mes plumes, j’utilise des mini pinces en bois!

A NOTER : J’aime moins travailler avec la laine. Je la trouve plus molle, pelucheuse et moins facile à manier que la ficelle de coton.

OU L’ACCROCHER ? Les attrape-rêves sont suspendus près d’un lit, au dessus du dormeur, face au soleil.

INSPIRATIONS : Si le temps me le permet, je publierai un prochain article sur comment réaliser le tissage. En attendant, n’hésitez pas à aller sur YouTube et Pinterest, de nombreux tutoriels sont proposés.

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