Aujourd’hui, direction mon atelier et mes expositions ! J’ai récemment exposé une vingtaine d’œuvres dans un bel hôtel 4 étoiles, au Marceau Bastille à Paris. Ce fut l’occasion pour les visiteurs de découvrir la façon dont j’aime mettre en scène mes tableaux.
J’apprécie particulièrement d’exposer mes œuvres encadrées. J’opte souvent pour une caisse américaine, noire ou blanche, parfois rehaussée d’un filet doré.
Et justement, aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de mon coup de cœur : la caisse américaine duo.
De l’atelier d’artiste aux galeries d’art, en passant par les grands musées, le cadre a plusieurs fonctions. Le sujet vous intéresse ? Je développe dans l’article qui suit.
🖼️ BON A SAVOIR 🖼️
Si vous êtes à Paris ou dans les environs, l’exposition « Eclats d’été » est visible jusqu’au 31 juillet 2025, à l’Hôtel Marceau Bastille, 13 rue Jules César, Paris 12e.
L’espace galerie de l’hôtel est accessible 7 jours sur 7.
Et si vous passez voir l’expo, n’hésitez pas à me taguer @amylee.art en story ou en post avec quelques photos sur Instagram, ça me fera super plaisir de découvrir votre regard sur mes œuvres !
Plus d’infos sur cet article : Exposition Amylee, Paris | Hôtel Marceau Bastille
Les origines du cadre dans l’histoire de l’art
Le cadre autonome, c’est-à-dire séparé de l’œuvre, fait son apparition au XVe siècle, bien que des formes primitives aient déjà existé dans l’Antiquité.
Avant cela, l’encadrement était intégré à l’œuvre : la bordure et la peinture étaient alors exécutées sur un même panneau. Le bois était souvent évidé en son centre pour accueillir la peinture, tandis que des bordures sculptées dans la même pièce complétaient l’ensemble. Ces encadrements intégrés remplissaient déjà une fonction esthétique et protectrice, comparable à celle des cadres modernes, tout en délimitant visuellement l’œuvre.
Dès l’apparition du cadre indépendant, ce dernier est modulable : on peut le retirer, le remplacer ou le réutiliser selon les besoins.
Plus tard autour de 1520, l’introduction du cadre à feuillure (encoche légèrement en retrait, en escalier au cendre du cadre) marque un tournant technique important qui facilite le maintien du tableau au centre du cadre.
Tableau Amylee encadré avec caisse américaine Duo
Pourquoi encadrer une œuvre d’art ?
Les spécialistes de conservation rappellent que le cadre permet de transporter un tableau sans toucher la couche picturale.
Avec l’apparition de la peinture sur toile (XVe–XVIe siècle), le cadre amovible gagne en popularité : il cache les clous, stabilise le châssis, et facilite la prise en main de la toile par les bords, créer une marge de sécurité sans risquer de salir ou marquer la peinture avec les doigts.
Encore aujourd’hui, les conservateurs insistent pour déplacer les tableaux en les tenant par les montants du cadre, pour ainsi éviter tout contact direct. Dans les musées, ils utilisent d’ailleurs gants, poignées accessibles, châssis de manutention, etc.
La caisse américaine : l’élégance contemporaine
Dans l’art moderne et contemporain, une tendance s’est affirmée : laisser l’œuvre respirer. C’est ainsi qu’est née la caisse américaine appelée floating frame chez les Anglo-Saxons
Adoptée massivement dans les galeries et les ateliers d’artistes, la caisse américaine se distingue par son design épuré et son effet de flottement. Elle ne mord pas sur l’œuvre comme un cadre classique. Au contraire, elle la met en valeur en créant un vide entre le bord de l’œuvre et la paroi intérieure du cadre. Cet espace donne une respiration visuelle, comme une pause, un silence qui amplifie le discours de l’œuvre.
Ce type d’encadrement est aujourd’hui plébiscité pour les toiles sur châssis, les panneaux rigides, et même certaines œuvres mixtes. Il allie esthétisme, simplicité et efficacité.
- Autre article à lire : Caisse Américaine : Encadrement Idéal pour Tableaux
Détails tableau Amylee encadré avec caisse américaine Duo (côté et dos)
Mon coup de cœur : la caisse américaine DUO
Parmi les nombreux modèles de cadres testés pour exposer mes tableaux, la caisse américaine DUO est sans doute celle qui me séduit le plus.
Pourquoi ?
Parce que ce cadre conjugue à merveille la sobriété du noir et l’élégance d’un filet métallisé (or ou argent au choix) qui dialogue avec la composition de mes œuvres.
- Cadres et échantillons (baguettes) sont proposés chez le Géant Des Beaux-Arts, magasins en France et boutique en ligne
Tableau Amylee encadré avec caisse américaine Duo
Un cadre qui finit l’œuvre
Peut-être l’avez-vous déjà remarqué si vous suivez mes actualités artistiques ou que vous connaissez mon processus créatif : j’aime associer dans mes peintures des couleurs vives à des textures métallisées, dorées ou argentées.
C’est pourquoi la caisse DUO me séduit particulièrement.
Avec son intérieur noir profond et son bord extérieur doré ou argenté, cette caisse américaine crée un subtil jeu de profondeur qui encadre l’œuvre avec finesse, sans jamais en briser l’élan visuel.
La qualité au rendez-vous
Côté technique, c’est un sans-faute : le cadre est facile à poser et grâce à la feuillure, la tenue de la toile est parfaite. Le montage prend à peine quelques minutes.
Mais là, où beaucoup de cadres peuvent me décevoir, c’est sur les finitions d’angle qui dans d’autres marques laissent apparaître des jours disgracieux.
Sur le cadre DUO, le filet de peinture appliquée est continue, les jonctions sont nettes, et cela se voit immédiatement. L’ensemble est solide, soigné, et ça change tout.
Choisir un cadre, c’est faire un choix esthétique, mais aussi un choix de respect pour son œuvre. La caisse américaine DUO, à mes yeux, remplit toutes les conditions : qualité, esthétique, prix accessible et surtout mise en valeur optimale sans compromis.
Pour tous ceux qui cherchent à encadrer avec goût, justesse et simplicité, c’est le choix du cœur… et de la raison.
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Sources: amylee.fr – touslescadres.fr – TheFrameBlog.com